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Les Avaloirs
Les Avaloirs
12 août 2024

Ultime sortie de ce séjour normand de l’été 2024. Les Alpes mancelles s'annoncent comme notre terrain de jeu du jour. Le trio que forment Papi Claude, Petiplata et Petiplato, a opté pour un départ autour de 9h02 précises.

La journée est annoncée comme la plus chaude de la période. Pour l’heure, le ciel est couvert, ça sent l’humide. Point de départ de ce tour, l’hôtel de ville d’Alençon en direction de Saint-Denis-sur-Sarthon via la Véloscénie. Petiplata découvre de jour une portion de voie verte roulée de nuit, trois jours auparavant.

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Liée aux apparitions de la Vierge de Pontmain, cette croix rouge est encore très présente en Mayenne.
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Spectacle & légende

Quelques gouttes de pluie accompagnent nos premiers kilomètres, pas de quoi toutefois mouiller le cycliste. Nous accélérons la cadence pour laisser derrière nous ce nuage pénible de tristesse. Nous quittons la voie verte, le soleil ne tarde pas à faire son apparition. Avec lui, son inexorable montée du mercure tandis qu'apparaissent les premières bosses. Une coïncidence ? Je ne crois pas !

Kilomètre 23, le premier objectif du jour se présente à nous : quatre kilomètres ascensionnels. Des portions dépassent les 10% (12%, 14%, 16%) pour arriver au Mont des Avaloirs, culminant à 417 mètres. Ce mont est considéré comme le “sommet” de la région Ouest. Au pied de l’observatoire, nous posons les vélos et enchaînons les escaliers pour nous permettre, 18 mètres plus haut de profiter d’un spectacle panoramique de 360° sans obstacle et sa vue jusqu'à 50 kilomètres à la ronde ! “Par temps dégagé, la légende raconte que l’on aperçoit la silhouette du Mont-Saint-Michel.” Un hasard ? Je ne crois pas non plus !

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Des oasis de fraîcheur

Nous reprenons notre chevauchée à travers la campagne, entre champs moissonnés et récoltes à venir. L'heure avance tandis que la chaleur ne cesse d'augmenter. Les pointillés forestiers sont de petites oasis de fraîcheur dont nous profitons sans modération. Saint-Léonard-des-Bois, la sarthoise, nous accueille le temps d'une pizza savourée au pied de l'église. Nous profitons de l'occasion pour multiplier les carafes d'eau afin de refaire le plein des gourdes en eau so fresh (le vélo, ça donne soif !).

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3 pirates, 0 mât & 1 océan

Nous poursuivons notre périple sous un soleil de plomb : le compteur affiche 35 degrés. Je les tais pour ne pas donner plus chaud encore à mes comparses. La petite bosse qui s'annonce déjà devant nous affiche une inclinaison à 8% (elle sera la première d'une petite série que nous découvrirons au fil de notre progression).

"En haut à droite !". Nous quittons la route principale et empruntons un chemin qui nous ramène au niveau de la Sarthe et notre second objectif. Tel des pirates en soif d'aventures embarquons sur notre 3 mâts pour affronter les océans déchaînés, piller les trésors des... hop hop hop, je crois que je m'emballe... nous embarquons sur le bac à chaîne pour traverser la rivière.

Arrivés sur l'autre rive, nous ne résistons pas à la douce tentation de savourer une boule de glace au Domaine du Gasseau. Dernière pause fraîcheur de notre itinéraire. 2,5 kilomètres de montée plus tard, je sens que Petiplata souffre des 36 degrés normands. La fatigue du voyage MSMA compte dans le choix que nous faisons de jouer la prudence en n'honorant pas l'entièreté de la trace. Pas grave, le village pittoresque par lequel nous devions passer sera toujours là un autre jour.

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Thermostat Pyrolyse

Alors que papi Claude s'est éloigné en prenant la tête du peloton dans la dernière montée, je reste à proximité de Petiplata pour veiller à sa sécurité. Je jette un oeil à mon écran digital : 38,6° ! L'asphalte brûlant rayonne de tout son soleil accumulé, nous sommes jetés dans un four, thermostat pyrolyse. Une pause impérative s'impose pour une Petiplata que je sens au bord de l'explosion et donc du possible accident. Nous avons tout notre temps, il n'y a donc pas de place pour le risque que nous pouvons aisément éviter.

Quelques minutes plus tard, le trio pédale à nouveau, parcourt les derniers kilomètres qui nous ramènent au camp de base. Ça, c'est fait !

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