Ça passe ou ça casse. Tel est l’état d’esprit du matin. Revenons un samedi soir en arrière : gorge en feu, fièvre tombant sur les yeux, le sinus bouché… Faisons simple : j’étais à l’article de la mort (oui je suis un garçon).
Au lever dominical, je ne me sens pas au max mais mieux. Partira, ne partira pas… Je partira : ça passe ou ça casse ! Mode découverte aujourd’hui d’un territoire que je n’avais jamais encore roulé : plateau d’Arbois me voilà ! Qui dit nouvelle trace entend nouvelles routes et nouvelles portions de gravel.
Alors que je véloais sur les chemins du plateau, je pensais à cette expression qui nargue l’étranger : “j‘habite où tu viens… ” et vous propose sa version contextualisée “Je pédale où tu viens en vacances”. Quel pied ! La promenade fut très belle même si amputée d’une vingtaine de bornes : j’ai répondu à l’appel du citron chaud au miel pour soulager l’incendie qui s‘est réveillé dans ma gorge.