05:00 : je pars à l’ouest chercher le lever de soleil : que l’aventure commence !
06:30 : Le jour se lève et déjà le bruit des moteurs rivalisent avec le chant des oiseaux. La vie s’éveille
09:30 : La brume qui m’accompagne depuis le lever du jour m’enveloppe de son manteau mouillé : le froid humide me tétanise (12° au compteur).
10:00 : Halte réconfort à base de chocolat chaud pour le réchauffé de dedans mon corps et Perrier pour le sel minéral.
12:00 : Depuis mon chocolat, je roule enfin avec le soleil ! Je ne suis qu’à quelques 40 bornes de mon objectif.
17:00 : Jamais 40 kilomètres n’auront été si longs à parcourir. Quelques soucis de perte pression de ma roue arrière m’ont réclamé de devoir sortir la pompe régulièrement afin de refaire… le niveau.
Après 140 kilomètres et quelques heures plus tard : le Mont-Saint-Michel est là devant moi alors que je sirote mon coca de récompense…
18:20 : 151 kilomètres. Le train roule pour boucler la boucle, revenir au point de départ… c’est tout de même plus facile comme ça !
Une très belle et très accessible balade sur #Véloscénie. Partir d’Alençon (à la fraîche) et faire cap à l’ouest pour arriver au Mont-Saint-Michel par une voie privilégiée. Je préconise toutefois de la séquencer en étapes afin de plus profiter des paysages et des haltes qui ponctuent le chemin. En début d’année, je m’étais fixé ce challenge que de rallier Alençon au Mont-Saint-Michel. Un défi pour le défi qui me permit de travailler à apprendre le vélo. Cela n’a pas été inutile. Le concept initial de ce voyage prévoyait de faire l’aller-retour dans la journée. Mes déboires matinaux et mon souci de pression au pneu arrière auront contrarié mes plans. Pas grave, partir à l’aventure, c’est aussi composer avec l’imprévu et ça c’est bien !