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Boire le calice jusqu'à la lie
Boire le calice jusqu'à la lie


11 avril 2024

A la faveur d’un après-midi off, j’enfourche mon destirier. Au programme du jour, une boucle qui me fait rejoindre le col de Pas de la Couelle depuis Trets. Du dénivelé positif au programme puisque ce sont 700 m qui sont prévus pour une cinquantaine de bornes.
Les sensations sont mitigées dès les premiers kilomètres au point que de laisser ma petite voix intérieure me répéter que l’ambition du jour devrait être remise à plus tard alors que j’arrive au pied de ma première ascension sur quatre à effectuer.

Boire le calice jusqu'à la lie
Boire le calice jusqu'à la lie
Boire le calice jusqu'à la lie
Boire le calice jusqu'à la lie
Enclencher le mode “moral”

Je décide finalement de ne pas écouter ma sagesse intérieure et de m’en tenir au plan prévu. Le compteur affiche le dénivelé des 7 prochains kilomètres. Une moyenne de 5% avec quelques passages à 9% pour rejoindre le sommet, rien de spectaculaire. Je grimpe mais je suis littéralement collé à la route, chaque centaine de mètres est à conquérir au prix d’un effort qui semble devoir être redoublé. Ne pas lâcher, ne pas renoncer, puisque le physique n’est pas au rendez-vous, je switche et passe en mode “moral”.

Boire le calice jusqu'à la lie
Boire le calice jusqu'à la lie
Boire le calice jusqu'à la lie
Boire le calice jusqu'à la lie
Un rendez-vous manqué

J’atteins enfin mon premier objectif. Que l’exercice est compliqué quand on attend le regain d’énergie qui ne vient pas. Je reprends ma route, profite de la pente descendante pour récupérer un peu. Seconde ascension, plus courte de moitié que la précédente, 6% de moyenne. Je n'ai pas les jambes, je marche à côté du vélo pour franchir le passage à 10%. Décidément, ce n’est pas le bon jour. C'est ainsi. Je poursuis.

Boire le calice jusqu'à la lie
Boire le calice jusqu'à la lie
Boire le calice jusqu'à la lie
Boire le calice jusqu'à la lie
Un manque de lucidité

Je décide de me poser une dizaine de minutes pour tenter de recouvrer un peu de… de je ne sais pas vraiment quoi car au fond de moi je sais que la fin du périple sera à l’image de ce qui précède. “Boire le calice jusqu’à la lie” semble être l'expression appropriée pour qualifier la galère du jour. Cela arrive. Je repars. Les deux dernières étapes ascensionnelles sont validées. Je clos ce tour par une ultime descente qu’il m’aura fallu séquencer en deux étapes… le temps de récupérer ! La grande forme quoi.

Boire le calice jusqu'à la lie