Mon périple Arles-Mèze s'annonce comme une mise à l’honneur du feu et de l’eau… Je sais que les deux éléments seront immanquablement réunis mais j’avoue ne pas avoir envisagé la présence de dame Aqua à ce point. Le train en partance de Marseille me transporte en Arles, point de départ de mon itinérance.
Je traverse la Carmargue en solitaire durant de nombreux kilomètres. Le paysage est sublime, la faune et la flore témoignent et confirment le caractère sauvage de l’endroit. Je rejoins Aigues Mortes (Disneyland à cette saison). Je m’y arrête le temps d’une pause déjeuner.
Je poursuis ma route pour arriver à La Grande Motte. Les entrées maritimes qui recouvrent la ville changent l’ambiance : une fin du monde apocalyptique chargée d’humide. Le soleil est voilé. Le GPS perd la synchronisation et moi, couillon dépendant de la technologie, visite une ville noire de monde au lieu de simplement la traverser.
Tourne-vire, vire-tourne, je finis par m'extirper enfin cette galère.Je quitte également l’humide atmosphérique une dizaine de kilomètres plus loin.
Le reste du trajet aura été sans encombre pour me mener à Frontignan puis à Mèze… pour quelques jours. La balade fut belle. Le deux-roues permet d’apprécier le temps autrement et de profiter d’une richesse de paysages incroyable.