Une sortie en mode “tracteur” : tu passes la vitesse, tu avances. Pas vite certes mais tu avances. Tu n’accélères pas mais tu avances à vitesse constante. “Tracer son sillon” pourrait résumer l’ambiance de mon périple. J’ai su en montant sur le vélo que le tour ne serait pas sous le jour du dynamisme.
La jambe répondait mais l’explosivité était restée au garage. C’est aussi cela pratiquer cette discipline. Cela fait partie du caractère résilient que l’on doit accepte pour travailler son mental de vainqueur.
Des points positifs ? Bien sûr, il en existe toujours. Par exemple, le soleil était au rendez-vous. Le froid sec également. Le vent, lui, était en congé. Il ne manque pas quand il s’évanouit.
L’objectif du jour était un avant-gout de ce que sera l’objectif hivernal : enfiler les kilomètres et le dénivelé positif. Sur le kilométrage avalé hier, plus des 3/4 étaient consacrés à grimper. Pas des pourcentages de dingue mais toujours positifs pour être constamment en prise.
J’ai profité de mon moment, profité d’un paysage qui avance vers l’hiver. C’était laborieux mais c’était vraiment bien.