30 avril 2023
Une nouvelle semaine chahutée par un emploi du temps professionnel en mode “c’est urgent, tu crois que tu peux nous rendre ce service ?“. Il faut également préciser que le vent qui souffla à 40 km/h chaque jour était peu engageant. L’un et l’autre des arguments conjugués, ma semaine fut quasi off… Oui, mais c’était sans compter sur le week-end : je décidais donc de récupérer de mes manquements en planifiant deux sorties consécutives...
J'opte pour ce tour de contourner la Sainte-Victoire par son accès situé à l’est. Il est entendu que passée la phase de plat de 30 kilomètres à 2-4%, je dois grimper, 10 kilomètres durant, en suivant des pourcentages compris en 6 et 10%. Voilà pour les intentions.
Ce tour fut immédiatement compliqué. Les minutes passant, mes jambes restaient raides : les rendez-vous manqués des jours précédents ainsi qu’un changement de la position de ma selle expliquent peut-être ce ”compliqué” ? A moins que ce tour du jour n’était tout simplement pas le bon tour le bon jour ? Ce tour fut immédiatement compliqué. Les minutes passant, mes jambes restaient raides : les rendez-vous manqués des jours précédents ainsi qu’un changement de la position de ma selle expliquent peut-être ce ”compliqué” ? A moins que ce tour du jour n’était tout simplement pas le bon tour le bon jour ?
Quoiqu’il en soit, je sentais, arrivé à mon sommet choisi que j’étais déjà “sec”. Pas de panique, cela arrive. Je me suis “pausé” le temps d’une récupération pour envisager la suite, savoir mes ambitions d’un 100 kilomètres relevait toujours de l’envisageable. A l’heure du (re)départ, je savais qu’insister ne serait pas une bonne idée. A 35 bornes de mon camp de base, je décidais d’un retour raisonnable. Allez, plus que 35 kilomètres. Mon Garmin me confirmera l’intensité du tour, me proposant 3 jours off avant une prochaine sortie.
Ce samedi fut marqué par le retour, pour moi, des premières vraies sensations de chaleur (28° au compteur), de cette chaleur astrale qui fait exhaler les odeurs de garrigue, de thym et d’herbes fraîchement coupées.
Deux salles deux ambiances. Autant la veille fut remarquable pour son caractère laborieux, autant cette sortie dominicale aura été un bonheur : très bonnes sensations, les jambes ont répondu présentes, les efforts produits durant les 70 bornes de la journée précédente n’auront eut aucun impact (si ce n’est celui d’un échauffement).
Côté météo, les deux jours qui se succèdent ne se ressemblent pas : le bleu céleste et ensoleillé de samedi a, en ce dimanche de marché, cédé sa place à un plafond gris. Le phare Saint-Victoire a disparu dans les nuages. L’humidité de l’air (“ça sent l’humide”) confirme ce que l’appli météo prévoit : Il va pleuvoir (99% de certitude). M’enfous, j’ai planifié, je me tiens à mon engagement envers moi-même. Et puis, la météorologie n’est pas une science exacte…
11h18. Le kilomètre 30 s’affiche sur mon compteur et là, à l’angle supérieur droit de l’écran numérique, une première goutte de l'eau de là-haut apparaît. Elle sera suivie par quelques collègues timides, elles-mêmes rejointes par une cohorte d’une densité… dense ! La pluie, annoncée et attendue, est désormais mon compagne de route. Ça tombe bien, je devais tester ma veste de pluie et c'est précisément mon haut du jour : les choses sont bien faites parfois. Attention, dès lors, à la chute, une glissade est si vite arrivée. La veste de pluie a parfaitement fait son office. Pour le reste, je suis rentré… trempé. Même pas mal.
